Veder Napoli, poi mori

J’ai habité à Naples. Un trésor.

Naples on l’aime ou on la déteste, c’est comme ça, elle a beau être baroque, elle ne fait pas dans la dentelle.

Dans le silence de l’appartement, à travers une fenêtre horizontale, on voyait Capri. Image panoramique qui me faisait penser à l’oncle Puyo. Aaah le Grand-Tour !

Mais si j’ouvrais la fenêtre, la vie explosait dans un chaos —et j’étais dans la loge royale. Il y avait de l’oncle Corbière derrière tout ça. (Voir Naples et… —Fort bien, merci, j’en viens !) Aaah le Grand-Tour !

Mais pardon ! Au XIXème, Naples vous appartenait, tandis qu’il faudrait que vous voyiez la quantité de selfies piazza Plebiscito !

Sans doute, pour être riche d’une image-à-soi, faut-il se contenter de petites choses moins convoitées. Un Grand-Tour du banal et de l’intime.

(Tirage : Sten Lena)

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